jeudi 16 juillet 2015

10 commandements pour survivre à la 1ère année ! (Part 2)

Hello AL,

Me voilà de retour avec la suite de mes 10 commandements pour survivre à la première année de freelance.


Commandement #6  - Tes limites tu connaitras
Avant même de travailler comme freelance, tu sais déjà ce que tu sais faire et ce que tu ne sais pas faire (enfin je suppose… Je connais certaines personnes qui savent "tout faire". Humm). Tu connais tes compétences et ce que tu peux fournir comme prestation. 

Un conseil à suivre religieusement : sois sûr de toujours connaitre tes limites avant de t’engager.

Cela vaut pour ton calendrier et ta gestion du temps. Il faut intégrer un principe dès maintenant : Un deadline n’est pas une date provisoire. Si tu t’engages pour un délai, tu le respectes. Si tu penses ne pas pouvoir livrer dans les délais impartis, ne t’engage pas là-dessus !



Ce qui nous amène à un point important : si tu n’as pas le temps de t’occuper d’un projet, ne l’accepte pas (je sais, c’est dur à concevoir quand on se lance à son compte mais crois moi, ça t’aidera à poser ta crédibilité sur le long terme) – sauf, bien sûr, si le client est disposé à attendre… et dans ce cas, il te faudra être très clair sur les termes de l’accord.


Commandement #7 - Des vacances tu prendras
Corollaire du C#7, sur lequel tu ne devras pas parier : c’est ta résistance à la fatigue. Souvent, lorsqu’on est à son compte, on a peur de s’arrêter car on se dit que c’est du temps (et de l’argent ?) perdu.

C’est une grosse erreur (c’est fou le nombre d’erreurs qu’on fera durant cette première année) : tu finiras inévitablement par devenir un zombie et par perdre toute ta productivité (et donc de l’argent !) si tu travailles non-stop, 7j/7.

Il y a même une loi sur le sujet qui s’appelle loi d’ILLICH ou loi de l’efficacité décroissante et qui dit en substance qu’"Après un certain laps de temps passé à réaliser la même action, la productivité décroit jusqu'à devenir négative". Dis en termes clairs, cela signifie qu’à partir d’un certain seuil, plus tu feras d’efforts, moins tu seras productif.

Prends le temps de faire de petites pauses dans la journée et un jour par semaine, fais un vrai break : dors, fais du sport, promènes toi, visite des proches… et ne penses ni travail, ni livrables !

Tu verras, tu en ressortiras comme un sou neuf, avec un cerveau beaucoup plus performant et productif. 









Commandement #8 - Un back-up régulier de tes données tu feras
Celui ci est très important. J’ai honte de le dire, mais je me suis moi-même fait avoir sur ce point !

Le problème c’est qu’en tant que freelance, tu as tendance à zapper tout ce qui n’est pas directement lié à ton activité. Et même si tu penses de temps en temps à sauvegarder, tu reportes toujours au lendemain car tu es (toujours) en train de finaliser un projet important (tu n'as même pas le temps de prendre une pause, c'est dire... ). Jusqu’au jour du désastre : ton ordinateur crashe et tu perds tout. Des mois de travail (8 dans mon cas) réduits à néant !

Là tu hésites entre t’écrouler en larmes, hurler ou te taper la tête contre les murs : moi je suis restée dans un état catatonique pendant 2 jours, me demandant ce que j’allais devenir…

Puis tu essaies de trouver une solution (récupération de tes données), qui marche… ou pas ! Je n’ai jamais réussi à récupérer mes données perdues…

Finalement, tu relativises et tu te dis "si j’ai pu le créer une 1ère fois, je peux le refaire"… Ce qui te prendra dix plombes ! Et si on considère que la facturation de ton travail est directement liée à ta productivité effective, je te laisse évaluer le manque à gagner.

Donc, au lieu de prendre le risque de tout reprendre à zéro (et de perdre quelques semaines de facturation), investis tout de suite dans un DDE (disque dur externe) et utilise le (parce que moi je l’avais le DDE, c’est juste qu’il était bien rangé dans un tiroir).
Sinon, tu as aussi plein d’outils en ligne qui te permettent de le faire (Google Drive, DropBox ou le Cloud lié à ton laptop (Acer, Asus, Apple…), etc.).

Donc nous ne le répèterons jamais assez : sauvegarde !!! D’ailleurs faut que j’en fasse une là.


Commandement #9 - Le cadre de la prestation tu définiras clairement
Peu importe que ta mission soit grosse ou petite, il est nécessaire d’avoir un contrat, un document de cadrage de la mission et une liste des livrables que tu devras fournir. Pour que ton client et toi puissiez-vous mettre d’accord sur les attentes, les délais et les termes de paiement.

Au début tu te sentiras nerveux au moment de demander à un client de signer un contrat avant le démarrage de la mission, parce que tu auras un peu peur de perdre le "contrat".
Sauf que je peux te le dire tout de suite : un client qui refuse de signer un contrat n’est pas un client avec lequel tu as envie de travailler. A bon entendeur !

Assure-toi également de discuter de tous les détails du projet avec ton client (en prenant des notes !!!).

Ainsi tu seras sûr d’être sur la bonne voie et tu n’auras pas besoin de contacter ton client encore et encore. Avoir suffisamment d’informations dès le départ te rendra beaucoup plus efficace et crois-moi, ton client appréciera grandement.






Commandement #10 - Ton travail tu valoriseras
Quand on démarre une activité freelance, on a souvent du mal à établir un prix fixe pour sa prestation. On a souvent peur que le client nous trouve trop cher (même lorsqu’on vient de diviser le  montant par deux dans sa tête).  Et on a tendance à choisir la solution de facilité : demander au client quel est son budget !

Nouvelle erreur !!! Parce que :
1.       Ton client ne connait pas la charge de travail que tu fournis pour mener à bien les missions demandées
2.       Il ne sait pas combien de temps et combien de "coups durs" il t’a fallu pour arriver à ce niveau de maîtrise de ton art

Et tu sais quoi ? Il s’en moque ! Lui tout ce qu’il veut, c’est voir le travail effectué et que ça lui coûte le moins possible.

C’est donc à toi de fixer le juste prix, qui reflète la valeur de ton travail.

Parce que si tu ne le fais pas, le client le fera pour toi. Et à ma connaissance, ça n’a jamais donné un montant sur lequel on pourrait s’extasier.

Moralité : ne demande pas son budget à ton client, donne lui ton prix. 

Ce qui signifie que tu as défini en amont une base tarifaire claire des différentes prestations que tu proposes, selon le modèle que tu choisis d’appliquer (base horaire, journalière, forfaitaire) et tu as également défini le minimum en dessous duquel tu considères ne pas pouvoir travailler de manière optimale (au cas où le client marchanderait).  










Voilà, 10 commandements qui normalement, devraient te permettre d'y voir plus clair et de traverser ta première année avec plus de sérénité. 

Et  comme c’est le titre de ce post, tu te dis sûrement qu’il se termine ici…

Hum. Depuis le temps quand même, tu dois commencer à me connaitre : j’ai un bonus pour toi (je suis trop gentille je sais). Seulement, comme on est toujours en ramadan (encore 1 ou 2 jours) et que ton cerveau est toujours off je sais, je ne vais pas trop le charger.

Tu auras donc ton bonus la semaine prochaine.

D’ici là, je te souhaite une bonne fête de fin de ramadan  


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